Galerie de portraits
J'ai présenté en détail l'exploitation mais ce qui en fait sa richesse ce sont mes brebis et mes béliers. Je vais donc en présenter sommairement quelques "personnalités".
Les voilà sur des "photos de groupe"...




Heuuuu, oui, je crois que vous avez raison... vous, vous allez avoir du mal à les différencier.
En les prenant ainsi en photo, soit dans la maternité, soit dans une parcelle, je pensais pouvoir mettre un petit commentaire sur chacune, mêêê comment allez vous - vous - savoir de laquelle je parle.
Personnellement, je les reconnais - pour la plupart, soit à la forme de la mamelle, soit a la couleur des pattes, la forme de la croupe, etc - aussi bien de face que de dos, et certaines à leur bêlement mais ce n'est pas votre cas, alors je vais m'y prendre autrement.
Recommençons en les présentant :

Arlette.
Pourquoi ce prénom un peu passé de mode et pourtant popularisé par Mlle LAGUILLER ?
Eh bien précisément parce que... il y a au moins un point commun avec la syndicaliste ! Si !
Quand les brebis commencent à réclamer leur pitance, c'est elle qui lance la revendication. Et elle a du coffre mon Arlette. L'avantage c'est que ses petits peuvent être à l'autre bout de la maternité, quand elle les appelle pour la tété, ils sont sûr de l'entendre.
Côté caractère... elle est spéciale... comment dire... c'est une célibataire quoi ! Bon allez, vous avez compris, elle a sale caractère, toujours renfrognée. Mais côté maternel, c'est le top.
Je l'ai prise sous cet angle à cause de son œil. Elle se l'est arraché dans un des nombreux ronciers qui agrémentaient une de mes parcelles avant que je ne l'ai défrichée totalement. Pour la soigner, goûtes dans le lambeau d'œil et piqûres d'antibiotiques plus anti-inflammatoires en intra-musculaires répétées à 72 h d'intervalle ont été faites après de bonnes courses-poursuites dont je me souviens encore. Elle a "perdu" son œil mais il n'y a pas eu d'infection.
Cathy
Cette brebis fait très "classe", majestueuse, un peu hautaine.
Ce qui m'a fait lui donner ce prénom c'est lorsqu'à la fin du printemps, avant la tonte, quand sa laine est la plus épaisse, elle lui fait comme une "fraise" autour du cou - bien plus que sur la photo prise en janvier -, un peu comme Catherine de Médicis telle qu'on la voit sur cette illustration.
C'est une mère qui donne naissance presque toujours à trois agneaux.
J'ai déjà conservées deux de ses filles, issues de portées différentes, pour le renouvellement du troupeau.
Elle fait partie des brebis qui viennent se faire poser un bisou sur le museau et repartent dignement… après s'être passé un coup de langue sur le museau.


Cocotte
C'est la première brebis qui se soit laissée approcher quand elle est arrivée chez moi en août 2009. Elle est issue d'un troupeau de près de 500 têtes qui était implanté dans la Sarthe. Toutes les brebis étaient extrêmement farouches.
Elle, avec ses pattes arquées, toute maigrichonne, elle a une tendance fâcheuse à grimper sur tout ce qui s'y prête, elle est la première à s'être laissée "papouiller", puis apprivoiser. Pour l'amadouer je n'avais rien trouveé d'autre que ce "cocotte". Je lui ai dis : viens ma cocotte et … elle est venue ! Le nom est resté.
C'est une bonne mère. Elle fait des agneaux de taille moyenne, mais elle s'en occupe bien. Chacune de ses portées compte deux agneaux. La seule fois ou elle en a fait trois, il y avait un mort-né ; pas de chance.
Gainsboug
Elle a une tête… à la Gainsbourg, en lame de couteau, de grandes oreilles, un long museau, des yeux tristes (mais elle ne fume pas, enfin... pas encore). Dès que je l'ai vue, ce nom c'est imposé.
C'est un tout petit gabarit comparée aux brebis que je viens de présenter. Certes elle est toute jeune, elle est née en avril 2012, mais le "sélectionneur" - de Meurthe et Moselle - qui me l'a vendue a raclé tous ces fonds de bergerie pour constituer le lot de 80 agnelles que je lui avais commandées via l'organisme qui verrouille la sélection des brebis de race Romane (une vrai mafia…). J'ai acheté de bonnes agnelles mais aussi… de vrais avortons dont plusieurs mortes depuis leur arrivée. Au même prix évidemment, c'était "un lot" !
Ma GainsBourg est une bonne petite mère qui fait ses deux agneaux à chaque agnelage et qui sen occupe consciencieusement.


Grosse Doudoune
C'est assez difficile de faire des photos individuelles quand les brebis sont à l'intérieur d'un bâtiment, on manque de recul, elles sont souvent groupées et au final, on ne voit pas bien l'animal.
Quand elles sont à l'extérieur, c'est encore plus délicat car elles ont tendance à s'écarter lorsqu'on les "cible". Sur cette photo - où, elle est couchée - on ne peut absolument pas se rendre compte de sa corpulence. Elle a un ventre qui descend presque à terre. On dirait un petit bœuf musqué tellement elle est trapue. Elle doit peser dans les 90 à 100 kg !
Elle a une telle largeur de bassin que tous ses agneaux passent comme une lettre à la poste, donc ça sort quoi qu'il arrive.
Si j'ai mentionné son ventre qui descend très bas c'est que ce détail a une grande importance pour les agnelages. Cette conformation m'a fait abandonner l'idée de la "fouiller" pour savoir si après le premier agneau mis au monde il y en a un autre, je ne trouve jamais rien, que du placenta. C'est tellement "profond" qu'il lui faut régulièrement près de deux heures entre l'expulsion du premier et la sortie du second agneau ! Régulièrement je l'installe en case d'adoption dès le premier agneau mis au monde, sans attendre la fin de l'agnelage. Je fais le décompte une fois la "délivrance" évacuée…
Cette brebis c'est une vrai "crème", elle est toujours calme, elle ne braille jamais, elle est très douce, ne pose aucun problème et elle s'occupe parfaitement de ses petits - il y a deux ans j'ai gardé une de ses agnelles qui vient d'agneler et semble avoir les mêmes qualités -.
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